• la rubrique sexo-petassing d'Urbane Tattack

     

    La rubrique sexo-pétassing d’Urbane Tattack par Mary Keune-Debaze

     Et oui les filles revoilà votre rubrique sexo-pétassing avec plein de bons plans pour être toujours plus... enfin pas moins...  

     

    Sextoys :

    La main de masseur... dans la rondelle d’une conne.

    Faaabuleux ! Surtout et le plus important pour moi... puuf ! puuf ! ils n’ont pas oublié la fausse bague ni la fausse Rolex vaterprouffe, en plus elle est vibrante... puuf ! puuf ! et elle sonne aux heures pleines, les sensations sont étonnantes et on arrive pas en retard... puuf ! puuf ! driiiing ! aaaaaaaaaaaah ouiiiiiiiiiiiii je viens !

    Le marteau piqueur pneumatique avec le compresseur 15 cv. Pour celles qui veulent vraiment se faire défoncer. Prévoir des boules Quiés et des chaussures de sécurité.

     

    Les bonnes recettes de Julie l’anorexique : La garbure transgenre

     -Aujourd’hui nous recevons le chef Jean-Pierre Taincong de l’Aubergeouillade à Chandépiés-Lés-Pôpiétés

    -Bon alorrs ma petite Julie aujourrrrd’hui on va fairrrre une bonne Garrrbure ‘tain con !

    -Eh oui Jean-Pierre une bonne garbure allégée au soja et aux lentilles roses.

    -Au quoi ?

    -Au soja et aux lentilles roses, une garbure transgenre quoi.

    - Macarel mais tu te fous bien de ma gueule ma fille!

    -Il faut évoluer Jean-Pierre nous vivons à l’heure de la vorlde kitchen et du métissage des mélanges... vous prenez donc un beau filet de gland bien dégraissé...

    - Putaingue où j’ai mis le fusile ?... heureusement je me méfie et quand je monte à Paris que je viens chez les dingues je prends toujourrs  le fusile !

    -Calmez-vous Jean-Pierre ou je vais vomir déjà que tous ces aliments autour de moi vous imaginez pas combien ça me dégoûte.

    - Putaingue les cartouches ? Oùsque j’ai mis les cartouches !

    -Jean-Pierre ! Non Jean-Pierre !

    -Pan ! Pan ! ‘tain con !

    -Ah la conne elle m’a soufflé... aujourd’hui donc cherrrs tévéspectateurrs la garrrburrre à la bécasse... maigrrre...

     

    Courrier des lecteuses :

    Célia nous écrit :

    Je suis amoureuse de mon prof de stretching mais il me trompe avec mon prof d’aérobic que faire ?

    Mets-toi au tennis... et au golf.

     

    Littérature pétassophone

    Ce mois-ci nous vous offrons en esclusivité les meilleurs extraits du nouveau roman de Barbara Kelgland :

    Nous trois !

    (Collection Arrhlesconnes ! Tout un monde de connerie pour 3 € 85. ) En vente dans toutes les grandes surfaces rayon littérature industrielle... 3 € 85... ah ouais quand même, ça fait 25 balles quoi.)

     

    « Je rencontrais Pachocono à Paris dans une exposition de peintures... chez Leroy-Merlin.

    Pour payer ses études d’architecture il faisait des malfaçons chez Maison Bouic. Il voulait être « un grand architek qu’on cause à la tévé si tu vois amour ».

    J’appris qu’avant cela il avait été médecin en Allemagne dans une clinique de la forêt noire  où il avait combattu héroïquement une épidémie de gastro-entérite déclenchée par des Weisswurst pas fraîches pendant la fête de la bière, épongé et soutenu par sa seule infirmière-cheffe la fidèle Helga.

    Pour payer ses études de médecine il avait été pilote de ligne héroïque sur jemejet.com une compagnie chyprio-afghano-belgo-hondurienne à bas coûts de Bakou, où il était parvenu héroïquement après une erreur humaine de l’ordinateur de bord, à poser son airbus sur un parking de supermarché, enfin il ne s’était arrêté complètement qu’au rayon crémerie.

    Il me l’avait confié l’une de ces nuits où assailli par son passé fourni et tumultueux il ne parvenait point à trouver le repos, il m’expliqua que pour payer ses études de pilote de ligne il avait été aussi maharadjah en Inde et auparavant  armateur grec à mi-temps pour payer ses études de Maharadjah et enfin pécheur de fausses perles à Prisunic pour  payer le photomaton.

    C’était ce que j’admirais le plus chez lui sa volonté, depuis qu’il avait quitté son pays il avait toujours travaillé pour financer ses études nombreuses et successives :

    -Mais amour tu n’as donc aucune famille qui pourrait t’aider et te soutenir tout au long de tes études.

     

    ... Il ne me répondait pas, il se fermait... ou me foutait une baffe, je ne perdais point patience enfin un jour je parvins à démanteler ses défenses ultimes et il me raconta qu’il était issu d’une grande famille d’Amérique latine les Empalmados y Tres, mais orphelin très jeune, ses parents s’étant tués au club méditerranée d’Agadir pendant une course en sac disputée un peu bêtement sur la Nationale et gagnée largement par l’autobus qui arrivait en face, confié à la garde de son  grand père le terrribile Don Rrrraoul Empalmados y Tres  et de la douce et tendre servante la brave Arthritica, dés qu’il avait pu quitter l’immense estancia familiale et le redoutable aïeul il avait fui en Europe. 

    Peu importait nous nous aimions et d’un amour que je pensais indestructible.

    Et puis le grand-père le terrrrrribile don Rrrraoul était mort... entre deux putes disait le journal ( le sandouiche bolivien ça s’appelle, il faut quand même la santé, et lui il l’avait plus trop, parait-il qu’il avait soudain manqué d’air» « y a la salade qui couine avait dit l’une des putes ! », celle d’en haut,  « c’est pas la salade c’est le jambon avait rectifié celle d’en bas ! »)

    Pachocono héritait de l’estancia et de la fortune familiale et il prit la décision d’y retourner avec moi.

    Jusque là je ne connaissais que nos petits champs de tartiflette d’altitude savoyard, aussi quand je découvrais les immensités de l’estancia Empalmados y Trés ces milliers d’hectares de pizzas OGN sous le soleil couchant, à perte de vue des champs en téchnicolorés de Margherita épinards, Marghérita emmental et Margherita champignons (de tradition dans la province il pratiquaient la monoculture des Margherita.)  je fus émue jusqu’au tréfonds et je me dépêchais d’aller changer de slip avant de rejoindre Pachocono qui m’attendait sur ce que je croyais être la piste d’aviation de la propriété familiale ...  et qui n’était en fait que la salle à manger d’été.

     

    ... Chaque matin suivant le même rituel de deux âmes amoureuses nous parcourions à cheval le domaine et très vite nous nous roulions dans les champs et nous rentrions couverts de tomates/moules et d’anchois/champignons (je vous dis pas les notes de teinturerie.).

    Ennegulado le ranchero en jefe souriait avec tendresse en nous voyant arriver dans la cour de l’estancia, il disait avec un bon sourire que notre amour fou lui rappelait sa jeunesse quand il allait voir les putes à Contençion et la bonne bonne Arthritica, oui enfin la servante fidèle qui avait élevé Pachocono, souriait avec cette tendresse que je voyais sur son visage dés qu’elle découvrait la joie sur le visage de Pachocono qui souriait dés qu’il voyait la joie sur le visage de  sa chère et fidèle Arthtica qui souriait dés qu’... ect on l’aura compris ces deux-là souriaient souvent dés qu’ils voyaient la joie sur le visage de... merde v’là que ça me reprend!

     

    ... Quelques fois, Pachocono s’enfermait dans un mutisme inquiétant quoique sonore, inquiète je l’interrogeais.

    -Le cassoulado qui passe pas, j’aurais pas du en reprendre après la côte de boeuf à la moëlle de nonne...

    Je parvenais à le réconforter :

    -Ah ‘utain ça fait du bien je crois que j’ai tout rendu, je t’en ai pas trop mis sur ta chemise de nuit arachnéenne...

    Après le plus souvent nous faisions l’amour avec passion et nos corps vibraient à l’unisson... ou alors il s’ouvrait une bière.

    -Burp ! T’en veux chérie ?

    -Merci amour ça fait péter !

    Très vite pourtant je découvrais la terrible vérité, il n’avait jamais cessé d’entretenir une liaison avec Wilfrid Müller son ancien chef steward.

    -Chéri mais qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?

    -Ben si tu sais le truc sur le devant et puis les deux petites balles qui se balancent, c’est marrant, ça occupe et puis il est vachement moins cassepion. Avec lui on peut discuter de tout et même s’engueuler il m’envoie pas les flics et puis il est quand même plus...

    -Plus quoi mais bordel de merde parle espèce de connard ou je t’éclate la gueule à coups de gaffe !

    -Plus... plus féminin.

    J’éclatais en sanglots, vrai j’en ai mis partout sur les murs et sur la moquette, et le sanglot pour le faire partir c’est galère, je fis mes valises, je savais qu’il me reviendrait et je lui promis que je l’attendrais. Je partis donc mais je me faisais la promesse de retourner ici un jour... avec un nettoie-moquette.

    Le soir tombait sur les champs de calzone du voisin (un original) qui rutilait comme au premier matin du monde... ziuuuuuiiiup merde j’avais encore glissé sur une rondelle de chorizo et je m’étais vautrée, faudrait peut-être voir à ralentir sur la Tequila je me pensais! Pays de merde, j’irais l’attendre à Bagnolet ce con quand il en aurait fini avec ses histoires de tantes !

    -Enculados ! Je gueulais de toute ma peine.

    -Oui quelqu’un m’a appelé ?

    -Non, non brave et fidèle Ennegulado je parlais toute seule, ne vous dérangez pas à quelle heure déjà le train pour Bagnolet ?

    (copyright Barbara Kelgland and Arrhlesconnes S.A Vevey 2010 vorld raïghts riserved)

    version imprimable: Lurbaine Revue 

     

     

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