• Pourquoi qu'on a-t-il don' perdu ?
    Les raisons de la défaite du XV de France face à l'Argentine.

    Par notre envoyé spécial  Pipo Lagroulade (liaison satellite) à la Plaine Saint Denis.
     J'ai recueilli les confidences de notre demie-d'ouverture:

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p> « Tout avait très mal commencé, je ne trouvais plus mon gel structurant, heureusement que  Michou (Michalak) qui était en train de se faire un gommage dans les vestiaires avant le match m'a prêté le sien, nous étions donc tous très occupés à nous préparer devant nos miroirs quand soudain deux hommes de type méditerranéen sont entrés dans les vestiaires :-Le-porte...  Le-Porte  where is this son of bitch?

    -Désolé messieurs il n'est pas encore arrivé. Vous voulez bien refermer la porte, il y a du courant d'air... la porte please...

    -Yes Le-Porte... we are going back in fiou minuchtes ! Ont-ils dit en claquant la porte, non mais vraiment violemment.

    -Ouh là là ! Ils n'ont pas l'air commode ces deux-là ! Dîtes donc les garçons personne pourrait me prêter un truc contre la mauvaise haleine, c'est pas croyab' ce que je peux puer du bec !

    On avait rendez-vous avec des argentins et je ne voulais pas leur faire mauvaise impression, ça compte, surtout la première fois.

    Un de nos publicitaires Jean-Louis, celui qui s'occupe avec Milou de nos calendriers, lui qui a eu l'idée de la vaseline, bref un garçon charmant est entré avec une dame. Aussitôt dans le vestiaire, cela n'a été qu'un cri :

    -Wouah une femme !

    -Non non ne vous inquiétez pas les garçons c'est maman. Oh excuse-moi mon Davidounet je te dérange mais Maman voudrait absolument que tu lui dédicaces un calendrier.

    Elle était mignonne, un chou sa maman, je lui ai dédicacé ma photo, elle est très belle, chaque fois que je la regarde ça m'émeut de partout, mais si celle où on me voit me branlant dans un ballon de rugby. Vraiment ces gens-là ont un talent fou !

    Là-dessus notre Bernardou arrive, on lui dit pour les messieurs qui le cherchent et là il devient tout blanc et il sort en criant :

    -J'ai oublié un truc dans la voiture, Jo tu leur fais le briefing !

    Forcément Jo qui était en train de se faire une couleur, il est un peu pris au dépourvu et il insiste surtout sur le côté joueur des argentins, l'un des piliers m'a dit que c'était des vrais peloteurs, et que je te mets une main et que je te tripatouille, moi je veux bien mais il faut pas non plus que ce soit trop insistant, sur le terrain on doit rester dans les limites de la décence. Il me voit en train de me mettre du gel structurant et il conclut :

    -... excellente idée faîtes comme notre David, sans quoi vous allez sortir tout décoiffés et vos mamans vous reconnaîtront plus, les argentins c'est des machos, c'est chahut, niches et compagnie, bon les garçons je vous aurais prévenu, allez amusez-vous bien !

    Le président Lapasset est en train de nous donner sa bénédiction et de nous distribuer des images pieuses quand notre Bernardounet  entre tout essoufflé, lui il risque pas ça d'être décoiffé, il arrache un banc et le cale devant la porte. Il faut dire que de l'autre côté ça a l'air de s'agiter pas mal,  les deux malpolis de tout à l'heure on dirait :

    -Come on asshole ! Come on !

    Le plus terrible c'est qu'ils commencent à tirer des coups de revolver dans la porte, tout le monde crie, tout le monde pleure.

    Le Président Lapasset, à plat ventre, dit à notre futur secrétaire d'état à la réforme pénitentiaire (il me semble que c'est ça non ?) à plat ventre :

    -J'espère que t'as pas encore combiné un de tes trucs foireux !

    -Quoi y marchent pour la concurrence, c'est normal... c'est à propos de la taule à Tanger qu'on a monté... je te rappelle quand même que t'en ai pour trente pour cent !

    -Ta gueule parle pas de ça devant les mômes !

    Et pendant ce temps ça continuait à tirer, on imagine que pour se concentrer il y a mieux, quand soudain plus un bruit et la porte qui s'ouvre, malgré le banc devant.

    Ce sont les frères Spanghero :

    -On a calmé vos camarlades ils étaient un peu tlop brluyants ! Dit Voualtère.

    Il nous regarde, avec nos cheveux pointus et nos maquillages dégoulinants à cause de l'émotion, on est pas trop brillants.

    -Oh con y se sont goulrés y nous ont amené la section féminine ! Ajoute-t-il en refermant la porte.

    Sur ce arrive le Président, il nous lit la Lettre de Guy Hoquet (cf le blog http://www.blogg.org/blog-38767-themes-__la_derniere_lettre_de_guy_hoquet_avant_d_etre_fusille-133221.html!) on chiale tous, vrai ça remue, quels salauds ces argentins ! D'ailleurs dés qu'on les a vus sur le terrain on leur a craché à la figure en leur reprochant d'avoir fusillé le pauvre petit Guy et tout ce qu'ils ont répondu : "Ma qué? Ma quien es Guy Moquette?" 

    Bon il ne reste plus que quelques minutes avant qu'on aille sur la pelouse et on attend toujours nos équipements, c'est vraiment pas sérieux, quand soudain le type qui  en a la charge arrive :

    -Mauvaises nouvelles les garçons, le programme d'essorage a foiré, ils sont encore mouillés !

    Et c'est comme ça qu'on a joué avec des tutus mouillés, un truc que je souhaiterais pas à ma meilleure copine ! »          
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