• La rubrique sexo-petassing du mois spéciale mariage homo

     

    La rubrique sexo-petassing du mois spéciale enculés

     

     

    Edito :

    Le beau nom d'enculé... par Anny Kunne-Debaze

     

    Alors que les actes homophobes se multiplient, nous revient devant les yeux cette image atroce d'un CRS gazant un landeau dans lequel se trouvait le petit Jean-Marcel 18 mois dit Zoupéte futur présentateur météo homosexuel de la tévé d'état, nous sômmes témoins tous les jours de faits de plus en plus ignobles, encore ce matin, là où je prends ma baguette chez Jean-chou et Charles-Hub(ert) (Jean-Chou & Charles-Hub 69 rue Raymond Poulidor dans le V°) le pauvre Jean-Chou en pleurs parce qu'un client homophobe ne lui avait pas dit merci à genoux et avait même aigrement lâché un : « Quoi c'est tout !!! » après que le cher Jean-Chou lui eut rendu sa monnaie (16 cent sur 20 teuros leurs baguettes sont à 19,84 € c'est peut-être un peu cher mais elles sont cuites à point et parfaitement lubrifiées!).

    Nous n'oublions pas que nous autres pétasses d'active prenons toute notre part chaque jour au combat historique et glorieux, ce beau rêve de belle-mère qui fait peu à peu des gaulois queutards et indociles des broutards impuissants, radarisés, infantilisés, non fumeurs, trieurs de déchets ménagers et qui permettra, Ô aube radieuse, à quelques closed queens permanents du PS (le glorieux parti aux 150000 enculés) d'endosser enfin la robe de mariage de maman sur laquelle ils ont tellement rêvé dans leur enfance.

    Nous croyons comme l'a dit notre ministre du gaz que: « L'homosexualité est le fondement mâme de la république ! » (« Sans doute pourquoi Marianne a tellement mal au cul ! » S'est permis de dire un répugnant député homophobe !) et nous clamons avec le poête le beau nom d'enculé qui devra demain dans une perspective transgenre remplacer dans notre vie quotidienne les vieux titres sexués de Monsieur et Madame. « Enculé le président de la République » est-ce que cela ne sonne pas magnifiquement ? Tout un programme en somme.

     

    Le « outing » de Marcel H. par Jean-Plaude Klul

    aux éditions de la Différence 17 teuros

     

    Le sujet est scabreux, on a du mal à imaginer une telle perversion (comment peut-on avoir quelque attirance pour les pétasses actuelles?) mais nous devons aborder par honnêteté le thème sensible de l'hétérosexualité. Jean-Plaude Klul se montre sincère dans ce roman-confession. Plutôt que de stigmatiser essayons de comprendre, ce livre nous y aide en nous mettant dans la tête d'un homme malade mais qui souffre de sa différence qu'il ressent très tôt, dés l'enfance, il ne rêve alors que de devenir chauffeur routier, mais sa mère qui veut à tout prix « un fils normal » décide d'en faire un danseur classique et de le faire entrer à l'Opéra de Paris. Il raconte comment il est obligé de se cacher pour saucissonner, regarder des matchs de foutebol et des magazines de gazesses à poils ou boire des mousses avec les machinos de l'Opéra, cette addiction pèsera lourd dans la poursuite de sa carrière. Rejeté, obèse, victime de l'intolérance de ses camarades de classe qui le traitent de gros porc homophobe et vont jusqu'à chier dans son tutu pour l'alourdir encore un peu plus, ils finiront par le balancer dans le décors après qu'il eut pété en scène dans le final de « Casse-noisettes ». Blessé dans sa chair, il s'est fait une inversion de couilles celle de droite est partie à gauche et la gauche à droite, condamné à loucher du bas toute sa vie, il se retrouve toujours à l'instigation de sa mère qui ne veut rien voir de la véritable nature de son fils dans le milieu de l'édition chez Gallimion et Flaminard où ses penchants sont tout de suite très mal perçus, surpris plusieurs fois à draguer des auteuses maisons lesbiennes, le drame arrive lorsque lors d'un cocktail littéraire chez Lipp, en état d'ébriété avancé il violente Pierre Bergé qu'il avait pris pour la dame pipi. Chassé il réussit à être introduit (enfin!) grâce à sa mère (et à Pierre Bergé reconnaissant) à la météo sur une chaîne de tévé nationale mais il en est très vite renvoyé après qu'il eut refusé les avances de son chef de service et caché la gaine d’Évelyne Dhéliat.

    Il décide de rompre alors avec sa famille, erre le long des nationales à moitié clochard se laisse aller à ses penchants coupables en conduisant des camionnettes de livraison volées et c'est dans un relais routier où il a commandé le plat du jour plus la serveuse qu'il rencontrera (sur la serveuse) un routier bulgare qui l'engagera et grâce à qui il trouvera une sorte de rédemption alcoolisée et routière. Aujourd'hui comme son personnage de Marcel H. Jean-Plaude assume sa différence, il est marié (avec une femme, non ne riez pas !) il a trois enfants et il est transporteur routier, respectons ses choix de vie même s'ils peuvent nous apparaître au premier abord comme révoltants de perversité et simplement amoraux.

     

     

    La recette allégée du jour de Julie l'anorexique :

    La raie au salami transgenre avec Jean-Pierre Taincon de la Gerbouillade à Mézy-le-Preux

     

    -Cher Jean-Pierre aujourd'hui une recette transgenre allégée ?

    -'xactement comme vous dites, la raie au salami... Vous avez amené la raie moi j'ai apporté le salami, y a plus qu'à déballer le matériel? Kof ! Kof !

    -Je vous en prie Jean-Pierre, restez correct.

    -Non je rigole quoi... Bon d'habitude la raie ça se cuisine au beurre noir mais pour vous les parisiens et vu la tendance générale de ces messieurs-dames j'ai décidé de remplacer le beurre noir par de la vaseline pour rester dans le ton, 'con !

    -Vous tenez des propos homophobes Jean-Pierre

    - Et quoi merde quoi ch'uis pas homophobe, je veux bien me marier avec un homme mais pas avec un pédé c'est tout.

    -Arrêtez Jean-Pierre c'est une horreur on va se faire interdire... euh revenons à notre recette, je ne vois pas bien où l'on met le salami ?

    -Béh on le fourre dans la raie bien profond mais avant... on met... une capote...

    -Au salami ?

    -C'est de la raie des sables, ça monte avec n'importe quel plagiste, s'agit pas que l'ami rital se choppe une mycose ... là on ajoute juste ce qu'il faut de vaseline et on enfourne...

    -Vous avez bu Jean-Pierre?

    -T'jours... quand je viens à Paris, sinon je tiens pas deux minutes avant d'ouvrir le feu sur les poussettes... merde il bande plus...

    -Qui ?

    -Béh le salami !

    -De fait il est bien mou...

    -'va falloir le chauffer dans votre petit four ma petite Julie... Il est toujours aussi chaud votre petit fourneau ?

    -Euh non... Bon en attendant... soyez sage Jean-Pierre... vous pourriez nous présentez autre chose une recette d'oeuf au plat queer par exemple...

    -C'est ça et pourquoi pas le Koughelof hémorroïdaire ou le hot-dog bi: deux saucisses mais une seule rondelle de tomate... je vais vous faire plutôt une bonne vieille recette hétéro: la dinde fourrée à la parisienne à la mode d'antan!

    -Mais... mais qu'est-ce que vous faîtes Jean-Pierre... rentrez tout de suite ça !

    -Je vais vous le rentrer moi, 'z'inquiétez pas...

    -Jean-Pierre, non il y a du monde... Aaaaaah Jean-Pierre vous êtes fou! Non gardez vos chaussettes et votre toque ça m'excite... !

     

     

    Le courrier des lecteuses :

    François Qui ? Notre actuel président de la République nous a écrit pour nous soutenir dans notre combat et il ajoute à ses encouragements : « … je profite de l'occasion, chère tante Anny, pour vous demander conseil pour un ami qui a passé sa vie jusque-là à sauter des connes pas possibles qui lui ont pourri la vie, fait des mômes puants et coûté un max de blé alors voilà je... enfin mon ami voudrait faire pédé, c'est tendance, ça rapporte un max pour ce qui est combines et coups de piston y a pas mieux, et mon rêve... enfin le rêve de mon ami ça a toujours été depuis tout môme de présenter la météo à la tévé et comme pour ça il faut être soit hypra-conne (tiens ça me donne une idée je pourrais peut-être y reclasser la Ségolène qui me casse bien les couilles en ce moment ?...) soit pédé-moyen... alors voilà je... enfin mon ami voudrait savoir si ça fait mal, j'veux dire la première fois ? »

     

    La réponse de tante Anny :

    Cher François c'est une question d'habitude, nous te conseillons dans un premier temps d'arrêter de mettre des doigts au français et de penser un peu à toi, très vite tu y prendras du plaisir autant que les conscitoyensenculés qui t'ont élus et nul doute que comme eux tu finiras avec la main entière et bien profond.

     

     

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