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Commémmoration du 25° anniversaire de la rafle du CRIF sur la Mémoire Nationale par Lofti Benayak
Par urbane1 dans / Commémoration du 25 ° anniversaire de la Rafle du CRIF sur la Mémoire Nationale le 26 Juillet 2012 à 01:54L’Histoire de l’Ex-France racontée à la génération Z.
N’oublions jamais ! Pour que cela ne se reproduise plus !
Commémmoration du 25 ° anniversaire de la Rafle du CRIF sur la Mémoire et la Conscience Nationale
par Lofti Benayak
Un témoin du tragique événement raconte.
François Qui ? dit La Gonfle était à l’époque Président (par défaut) de la République, il s’adresse aux jeunes générations qui n’ont point connu l’ignominie en espérant que ces heures noires ne reviennent jamais. Minute émouvante.
« Il devait être dix heures du matin, nous étions tous ensemble avec Valérie et nos familles décomposées sous l’armoire présidentielle en train de prendre le petit-déjeuner quand ils ont débarqué, je me souviendrais toujours du bruit des bottes (made in Israël) sur les parquets de l’Elysée. Nous avions un peu paressé parce que la veille j’étais allé voir en Corréze, l’un de mes prédécesseurs, l’un de ces vieux maquignons comme le pays en produit beaucoup le Père Chirac, oh certes il n’avait plus toute sa tête mais à dire le vrai il ne l’avait jamais eue tout à fait au complet, je l’avais connu travailliste, libéral puis radical, gaulliste obtus puis européen forcené puis plus grand chose, c’était là-dedans qu’il s’accomplissait le mieux, le n’importe quoi, un peu comme moi, le côté jean-foutre quand je parle de l’euthanasie comme je parlerais couture, mais je me souviens encore de ses paroles :
« Maman caca Jacquot ! »
Il s’adressait à son épouse dévouée qui lui avait tout de suite envoyé une bonne pour le changer, elle le surveillait aussi, mais en aparté pendant qu’on lui mettait une nouvelle couche il m’avait murmuré:
« Un conseil mun’gars, pour les sionards tu leur lâches tout ce qu’ils veulent à l’intérieur comme ça tu es libre pour faire ce que tu veux à l’extérieur ! Ah puis aut’chose le doigt dans le cul ils peuvent le mettre dans la France mais y touchent pas à la république c’est notre patrie la République, donc quand c’est mauvais tu dis La France et quand c’est bon c’est la République, compris ? »
Très vite sa femme avait arrêté là l’entretien et l’envoyé coucher, mais ces propos m’avaient troublé, comment pouvait-on ainsi mettre à l’encan l’honneur de son propre pays pour se donner un peu de confort dans son gouvernement m’interrogeais-je et je me promettais aussitôt à moi-même (autant dire que ça n’engageait personne) :
« Moi si je serais t’été président je ne serai l’otage d’aucune minorité ni groupe de pression. Moi si je serais t’été président je montrerais caractère et courage devant les combinaisons d’influence. Moi si je serais t’été Président… ».
On me dira que ce sont là des niaiseries qu’on se dit dans sa baignoire mais pas en public et puis soudain je me suis souvenu que Président je l’étais depuis déjà trois mois ! On me re-dira qu’en trois mois, Napoléon avait reconquis et reperdu un empire, moi en trois mois j’avais seulement perdu et reperdu les clefs de la mallette qui contenait le code nucléaire et puis j’avais beaucoup ronflé, c’est dans ma nature, une certaine indolence, et j’avais du sommeil en retard à cause de ma campagne électorale, c’est crevant une campagne pour faire président même si je l’avais passé en grande partie sous l’armoire pour éviter de faire et de dire des conneries, les petits électeurs étaient venus à moi tant ils trouvaient l’autre grotesque, ils me connaissaient pas encore.
Alors comme je savais pas trop quoi faire j’ai téléphoné à Jean-Marc Quoi ? Mon premier ministre, il était pas trop d’accord pour résister, il faut dire qu’il est un grand admirateur des allemands, c’est le seul mec qui bande quand il voit la Merkel, pourtant même son mari a renoncé depuis longtemps.
Ils nous ont emmené dans trois Mercedes noires blindées qui nous attendaient devant le perron, elles stationnaient là dans la cour d’honneur, ma parole ils se croyaient chez eux, les gardes républicains leur ont même rendu les honneurs. J’ai murmuré: « Kollabos de flic! » J’étais révolté.
Et puis les cris de mon petit Thomas, je me les rappellerai jusqu’à ma mort, au moins jusqu’à mon prochain divorce (remarquez comme je me marie pas, ça risque rien et puis ça évite des frais.):
-C’est qui les méchants messieurs Papa ?
Bien entendu je les avais reconnus, une année au dîner du CRIF ils m’avaient privé de dessert après que j’avais proposé la création d’un état palestinien viable.
Pas de doute on avait été dénoncé et j'avais été mis sur la liste des otages du CRIF.
Ma voix s’est nouée, j’ai réussi à articuler:
-C’est rien mon garçon, il faut les suivre !
- Non, je veux pas t’y aller j’ai une rave ! Hurlait mon pauvre petit Thomas.
Ils ont arraché son Aïe-Foune à Valérie qui voulait encore Tweeter une dernière fois comme en un ultime défi à ces barbares: « Waouh il fait beau, on part pour Drancy ! »
Quand j’ai vu la tribune qu’ils avaient érigée dans la nuit et vers quoi ils me conduisaient, je me suis chié dessus.
Après… après je l’avoue, j’ai parlé…qu’est-ce que j’ai dit ?J’ai donné tout le monde… et puis les saloperies habituelles sur la France, comme quoi on était d’accord avec les nazis pour se prendre une rouste mémorable après que nous autre gens de gauche sans préparation ont leur eu déclaré la guerre, puis après avoir été abandonnée par nos alliés et une fois à peu près reculottés mais sans les bretelles, ils nous les avaient confisquées les bretelles, les allemands, mais pas la ceinture, ça ils nous l’ont bien mise la ceinture, comment qu’on avait collaboré tant qu’on pouvait, j’ai rappelé qu’à l’époque Paris était occupé d’accord mais par d’inoffensifs scouts bavarois youkaïdi…allo… alla… j’avais tout mixé ensemble, c’était sommaire, sucré, écœurant et premier-degré comme du smoothie BHL.
J’ai pas causé non plus des 75% de juifs français sauvés pendant que 95% des juifs hollandais étaient exterminés… non j’ai seulement chié dans mon froc, avec les autres, comme les autres, autant que les autres… et même un peu plus et puis… et puis à la fin ils m’ont relâché, il faut dire je sentais pas la fleur.
Ils m’ont même raccompagné en Béhemvé bâchée (marrant ce goût qu’il ont pour les marques tudesques) à l’Elysée.
Je suis retourné sous mon armoire et j’ai ronflé pendant deux jours tellement j’avais été remué et puis j’ai fait la gueule à Jean-Marc Qui ? mon premier ministre et à La Merkel pendant trois mois.
Quelque temps après ma Valérie m’a dit qu’elle avait cherché qui nous avait dénoncé et elle avait trouvé, c’était la nouvelle concierge de l’Elysée, la Mère Royale, on lui avait donné la loge parce que quand même c’était la mère de quelques uns de mes mômes, je saurais pas dire lesquels, et puis elle avait plus rien et pour nous remercier elle nous avait dénoncé au CRIF… Ah oui jeune homme c'était une bien triste et grotesque époque."
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