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    Al Qaïda à Bagnolet Islamique TM.

    1/1 par Lofti Benayak


    Le mensuel de la Franchise et du commerce indépendant interviouve ce mois-ci, Raymond et Simone qui ont opté pour une franchise Al Qaïda TM.

     

    -Comment vous est venu l’idée d’ouvrir une franchise Al Qaïda TM à Bagnolet Raymond ?

    -Avec ma femme Simone on a été enlevé au mois de Juillet à Namur ily a trois ans où on passait les congés par Al Qaïda en Belgique islamique une foisTM. On a été très satisfait des sévices offerts pendant les trois semaines de détention jusqu’au paiement de la rançon... trois millions d’euros seulement pour nous deux payés recta par l’ambassade de France, vrai, là ça nous a impressionné et on s’est dit pourquoi pas nous... ? D’autant que Simone qui est esthéticienne venait de vendre son salon et moi-même je songeais à arrêter la coiffure, c’est trop de contraintes, on est toujours debout, on s’est dit: la retraite est en vue, prenons un commerce tranquille, on est allé au Salon de la Franchise, on a hésité on était bien tenté par un pressing hallal et puis finalement les commerciaux d’Al Qaïda vorlde traide resort and entertainment TM nous ont séquestrés trois jours à Montfermeil et on a été convaincu et on a signé tous les papiers.

    -Justement Raymond est-ce que les débuts n’ont pas été trop difficiles? Avez-vous bénéficié d’un soutien et d’une mise en place marketing ?

    -C’est ça ce qu’il y a de bien   avec ces grosses boîtes américaines, ce sont de vrais professionnels, ils nous ont envoyé une équipe d’ingénieurs conseils, directement de Seattle où est le siége mondial de la compagnie, qui nous ont bien espliqué le concept et les méthodes, the Oussama’s spirit of bizeness et les treize préceptes du Mollah Omar for a new and refreshing terrorism.

    -Et vous avez pu tout de suite mettre en pratique cette organisation.

    -Non pas tout, bien sûr, par exemple on a abandonné le pick-up Toyota avec la mitrailleuse double de 20 mm pour sillonner les rues de Bagnolet. Dans le désert c’est adapté peut-être mais chez nous non.

    -Oui c’est sûr cela aurait effrayé les gens...

    -C’est surtout qu’on se la serait fait soulever tout de suite ouais.

    -Le premier client?

    -Un couple de touristes hollandais qui s’étaient égarés... les Van der Kelkonf, on correspond encore, à l’Aït on s’envoie les voeux. Bon on attaque la Volvo break, l’affaire se passe bien mais voilà que la cave qu’on avait prévue à la Cité des Pâquerettes pour les entreposer venait d’être réquisitionnée par le Caïd de la cité, le Cheik Al Bandar qui allait recevoir un gros arrivage de chnouf du Maroc. On savait pas où les mettre, heureusement  on s’est vite organisé et on a trouvé un couple de jeunes mariés qui nous les a gentiment séquestrés chez eux pendant deux mois dans leur propre appartement de la Barre des cosmonautes à Gonesse, je veux les remercier, si tout s’est très bien passé c’est grandement grâce à eux, ce sont de telles rencontres qui vous font apprécier le métier.

    -Le plus mauvais souvenir Raymond.... ah je crois que c’est Simone qui veut répondre.

    -Oh il vous en parlera pas, il est trop pudique pour ça mais moi je vais vous le dire, c’est quand on a arraisonné le car de bavarois sur l’A 15. Tout de suite on a compris que ça se dégèlerait pas avec les autorités allemandes si on faisait pas un geste alors on a décidé d’en décapiter un et de le mettre en vidéo sur Internet. Le manque d’expérience sans doute si vous croyez que c’est facile de manipuler un cimeterre d’un mètre cinquante dans un salon de F5, trois semaines de suite la vidéo a fini à vidéo-gag, un coup le Raymond il décapitait mon ficus, une autre fois c’était le caniche ou il décrochait le lustre à maman, il a fini par l’avoir son allemand mais il s’est bien entaillé et on a fini aux urgences.

    -Il y a des bons moments quand même ?

    -Ah oui, la récompense, c’est la convention annuel de tous les franchisés, cette année ça se passait au Yémen, ils avaient bien fait les choses, ils avaient détourné un Boeing pour nous seuls, des buffets et des plages hallals magnifiques à perte de vue et puis plein d'activités, des ateliers de plage égorgements et lapidations rituels, ils avaient même réussi à trouver une plage de galets pour que ça rende mieux...

    -Alors après trois ans on ne regrette pas l’aventure, Raymond ?

    -Non seulement on regrette pas, mais je veux encourager ici tous les jeunes qui osent pas se lancer dans la vie professionnelle et se mettre à leur compte, moi je leur dis: hésitez plus foncez ... sur l’infidéle!

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