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Nordnmark one point! Journal intîme du prince consort Raoultkë de Nordnmark by H.T.Fumiganza 31...
31 juillet
La Floride nous voilà! Non ce ne doit pas être ça.
L'avantage avec un sous-marin atomique c'est que l'on n'a nul besoin en route de s'arrêter pour ravitailler, l'inconvénient c'est que l'on ne peut collecter et collectionner ces petites figurines ou ces gadgets amusants que distribuent chaque fois que vous y faîtes le plein, les pétroliers ravitailleurs véritables stations service à la mer.
Malgré tout la propulsion atomique vous donne une liberté étonnante et fort agréable. Imaginez cela sur un pédalo et le concept même de loisirs en est changé. Je jette sur le papier ces quelques idées originales, il me semble, en prévision d'un prochain livre que je prépare où j'entends bien livrer ma vision du monde actuel et à venir. Le réchauffement climatique, la fonte de la culôtte glaciaire après un régîme dissocié même la place du caleçon dans nos sociétés contemporaines, j'essaierais d'aborder tout sans idées préconçues et avec ma propre sensibilité d'écrivain.
Dés que nous abordons au matin, je fonds sur un taxi, lui donne l'adresse de ma douce mais coupable Klopilde, depuis ses épousailles surprenantes elle loue une grande maison en ville, à proximité de l'Université.
Quand j'arrive chez elle la maison est pleine de jeunes gens avachis sur les canapés défoncés, défoncés je pense que les jeunes gens sus nommés le sont aussi un peu, cela sent une drôle d'odeur, une manière de parfums de tabacs turcs qui flotte dans l'air, j'ouvre en grand les fenêtres, il fait un soleil magnifique, après quoi j'appelle :
-Klo-Klop ! C'est Papatkë!
Mais elle ne répond point, je visite la maison, toutes les chambres sont pareillement occupées par des jeunes gens, plus ou moins jeunes d'ailleurs, mais tous ronflants et débraillés, certains sont même fort nus!
-Klopilde où es-tu?
-Ici! Me répond une voix mâle qui n'est nullement celle de mon enfant, elle provient de la cuisine, j'y cours, un homme en cottes bleus est à demi enfoui sous l'évier de la cuisine:
-Je Lopeck Glissenski. Vous cherche Klopilde ma femme, elle être bibliotek Universitek? La clef de 12 je please!
-Ah bien: Fort bien! Vous êtes donc son époux! Fort bien je suis son papa Prin....
Je me retiens de décliner mes tîtres et dignités, qui risqueraient de quelque peu amidonner nos relations que je veux ouvertes et dénué de tout préjugé, ce n'est pas parce que ce foutu prolo slave s'est payé une petite pute dans les toilettes d'un aéroport international et que cette petite pute était ma fille qu'il me faut lui en tenir éternellement rigueur!
-Raoul de Bonpéze.
Il me tend la main, je la lui sers, cela dure, il ne veut pas la lâcher enfin il dit toujours sans sortir de sous son évier:
-'pouvez pas passer moi la clef de 12 ! Je please.
-Mais... mais bien sûr, la clef de 12 donc...
Je fouille dans sa sacoche en cuir de plombier et je la lui rapporte triomphant:
-Voilà la clef de 12!
-Pas la débouchée, la plate! Je please.
Je me conforme à ses souhaits, je les satisfais même, il grogne quelque chose en polonais non sous titré mais qui ressemble fort à un remerciement mal articulé.
-Ce sont des camarades de Klopilde?
-Ah ça êtrrre petits cons! Marrrteau je please!
Je lui dis toute l'estîme que j'ai pour les métiers manuels.
-Gagner crrroûte bientôt môme faut bien!
Je lâche son marteau sur mes pieds:
-Aïe! Vous voulez dire que Klopilde est enceinte?
-Tac! Pas elle dirrrre papa?... Moi dirrre Marrrrteau!
Il commence à m'agacer avec ses outils, je ne suis pas infirmière mais bientôt... grand-pérrre! Je lui passe quand même son foutu marteau.
-Vouloirrrr café?
-Je... je veux bien.
-Toi fairrrre deux tasses, cafetiérrrres là-bas!
Il m'énerve ze polish plumber avec ses roulements de "r"!
Enfin, je fais du café pour deux, je lui tends la tasse, il est toujours en immersion sous son évier, il aurait du faire sous-marinier plutôt que plombier ce garçon.
-Je vais un peu m'aérer et me détendre les jambes.
Je le laisse à ses problèmes de tuyauteries pour aller marcher dans le jardin et méditer un peu. Le jardin est charmant quoique salissant, il est jonché d'énormes crottes de chien Je suspends très vite me exercices et laisse là mes méditations car deux énormes molosses viennent à ma rencontre en aboyant et en me montrant les dents.
Je retourne à la cuisine, mais mon ... beau-fils a disparu, j'appelle:
-Lopeck! Cher ami où êtes-vous?
-Je être là!
Je le retrouve dans la salle de bains, sous la baignoire.
- Pas énerrrevez les chiens! Clef de 12 je please.
Je suis à deux doigts de la lui balancer à la figure mais un: de figure je ne vois point et deux: c'est alors que j'entends la douce voix de ma tendre Klopilde:
-Bonjour les gentils chiens... oui vous êtes mignons mes amours... oh mais dîtes donc vous êtes encore là vous! Coquins! Allez mes bons amis rhabillez-vous et remettez un peu d'ordre voulez-vous... Lopeck mon ravichou adoré tu es là?
-Je être sous baignoirrrre! Répond l'homme des sanitaires.
Klopilde vient à nous:
-Oh papatkë! Mon papatkë jolitkë! Que je suis contente de te voir!
Elle se jette dans mes bras, quelle bonne enfant! Malgré tout je la gourmande un peu:
-Tu comprendras que j'attends des explications!
-Eh bien moi j'attends un bébé.
-Je sais notre ami me l'a appris.
-Ah vous avez fait connaissance, je suis contente tout plein, je suis sûre que vous allez sûrement vous entendre merveilleusement!
(à suivre...)
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