• Voilà ce que les enquêteurs zétatzuniens ont découvert en arrivant devant la suite 2806. DSK, notre futur ex-président en découvrant qu'il avait été victîme d'un complôt et n'ayant sous la main de quoi écrire, s'est efforcé avec son énergie coutumière et sa seule vitalité génésique (avec la bite quoi!) à tracer à l'encre... euh séminale le nom de celui qui avait monté l'infernale machination!

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    DSK m’a baiser !

     

    Journal de la France de pendant par François F. soumis.

    Chronique du Conquennat . 22. Lofti Benayak.

     

    Mon maître infaillible m’attendait sur un banc à la gare de Differdange au Luxembourg près de la frontière, il avait un béret sur la tête et il s’était laissé pousser la barbe.

    -Ben qu’est-ce qu’il y a?

    -Oh putain je crois bien que j’ai honte ! C’est la première fois ça m’était jamais arrivé avant ça ! Je savais même pas que ça existait

    -Bah c’est pas la première fois qu’on se prend une tremblée, on s’en remettra comme des précédentes.

    -Mais aussi tout ça c’est à cause de ce con de Puga mon nouveau chef d’état-major particulier, tu sais ce que c’est son chef d’état-major c’est un peu comme un kleb, on s’attache on lui confie ses problèmes, moi j’aimais bien le soir près du feu lui causer, en lui caressant le képi...

    -T’as de la chance moi j’ai hérité du frère à de Villiers, j’ai pas intérêt à lui toucher le képi, un aristo à la con c’est qu’il me mordrait, il me traite comme la concierge de Matignon ah il faut voir comment il garde ses distances... mais tu me disais la Libye...

    -J’ui en ai causé, j’ui ai dit les méchancetés qu’il m’avait fait le bédouin et comment chez Dassault y veulent plus rien me donner, et quand même les com’ pour un président ça représente les trois-quarts de la paye c’est pas avec ce que me donne ce con de Bolloré sur ses putes africaines... j’ose même p’us ouvrir mes relevés de compte en Suisse, mon dernier samedi à Paris au Shopi c’est encore Carla qui avait payé, j’avais honte ‘t’imagines pas. Bref je raconte mes malheurs à mon chef  d’état-major, un tradi ras du béret et il me dit :

    -Mon Président y faut-t- y aller !

    -Il faut te dire qu’avec lui y faut-t- y aller tout le temps, y tient pas en place ce garçon c’est un exalté !   

    -Je t’avais pourtant dit de surtout pas sortir l’armée et qu’on aurait l’air de cons! Dés qu’on leur retire les housses ça rate pas.

    -Mais c’est l’autre allumé qu’y me poussait :

    « Mon Président avec les ‘tits gars on vous plie ça en 48 heures. Voyez, je prends par les Alpes façon Hannibal, je rabats sur Malte et après y a plus qu’à pousser... vo-yions un peu les états de matériel et d’effectifs... chic aujourd'hui c'est spaghetti à la Bolognaise... non ça c'est le menu de la cantîne des génés...

    -Eh la soupe est bonne?

    -Formide mon Président grâce à vous, c'était dans le livre blanc, on l'a rénovée entièrement la cantîne des généraux et on lui a ajouté une douzaine de salles c'était pas de trop ... bon je disais les états... impeccable on a de dispo deux rafales lanceurs de gaufres et trois chenillettes à friction plus quatre sections d’aides ménagères-parachutistes au complet, ah votre réforme Mon Président ça a été une grande chose, comme toutes vos réformes d’ailleurs, on a fait le ménage dans tous les coins et depuis l’armée française ça brille de partout; c’est petit d’accord mais alors ça sent le frais et bref on est bien chez soi ! »

    -Mais mon général il ne serait pas préférable d’être bien chez les autres, c’est pas à çà  que ça sert une armée.

    « Justement ça Mon Président sur ce coup on va leur montrer qu’on s’exporte. »

    -Ah ça pour une démonstration, ça a été une belle démonstration. Écoute, c’est fini, maintenant tu ne vas pas rester là ! Qu’est-ce que tu vas faire ?

    -J’y ai pensé je vais monter une radio comme l’aut’grand con en 40... Ça sera pas Radio Londres mais Radio Luxembourg vu que...

    -Tu sais je crois que ça existe déjà... écoute j’ai causé avec Mouammar il t’en veut pas, il dit qu’il a jamais autant rigolé, il pense même à nous acheter des avions et des munitions, tellement il a eu honte pour nous, et puis il m’a demandé de lui prêter des hommes pour le défilé, vu qu’y sont pas assez nombreux...

    -Le défilé ? Quel défilé ?

    -Béh celui de la victoire... enfin pour lui... pour nous ce serait plutôt celui de la défaite ... mais enfin reviens tu risques rien les frontières sont pas gardées, ils occupent un minimum, la rue Montaigne, Fauchon, Lasserre et un petit bout du 8° arrondissement d’ailleurs il a eu un joli geste, Mouammar il veut aussi équiper en Toyota nos gendarmes pour qu’y se chargent de l’occupation... ça l’emmerde, y veut pas s’occuper d’occuper. En attendant il nous fait la paie.    

    -Et tu es prêt à accepter ça; mais t’es un vrai collabo. Je t’ai vu à la télé suisse quand tu es venu plier les genoux devant lui sous l’Arc de Triomphe pendant qu’il préparait son méchoui sur la flamme! Quand je pense qu’avec le coup que j’avais monté, mon opération DSK j’allais être réélu les doigts dans... la braguette.

    -Justement tes méthodes de Guéant...gster ça commençait à sentir et même à incommoder, Mouammar, lui il est popote, très attaché aux vraies valeurs: la dune ne ment pas... Razzia, Famille, Tribu... presque traditionaliste...

    -Ah ne me parle plus de ces cons-là !... quand même je l’aurais bien niqué le gros Khan...

    Il avait repris son sourire vicieux et je n’ai pas tenu devant tant d’injustice, j’ai fondu en larmes.

    -Jamais ! Jamais  je ne te pardonnerai ce que tu lui as fait !

    Et je lui frappais la poitrine de mes petits poings, j’étais hors de moi, presque décoiffé, c’est dire.

    -Mais ma parole... mais on dirait.... mais tu l’aimes.

    -Oui je l’aime... et même j’attends un enfant de lui... Il est brutal, grossier, cynique, lâche, sans éducation, dominateur, foireux, grotesque tout ce qui me plaisait chez toi je l’ai retrouvé chez lui... je l’aime oh oui je l’aime! Je lui appartiens, il est mon maître!

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    Quelques heures aprés nous gravissons nuitamment le Mont Pipard, Maître Bourmous (ici on prononce Bourmouss) et moi portons tout le matériel en tant que derniers intronisés, nous voilà « cul de patte » encore une fois. Cette fois nos bannières restent en poche. Il s'agit de ne pas se faire signaler par quelques patrouilles de la maréchaussée. Dans le temps c'était les douaniers qui tenaient les crêtes, il y avait force contrebandes avec l'Espagne tout prôche.

    Jacky Chombard marche en tête, il a des lunettes infrarouges qu'il ne prête à personne et avec quoi il nous ouvre le chemin.

    Aprés deux heures de marche éprouvante nous arrivons enfin devant l'émetteur.

    Le père Prosper-Théobald veut se soulager mais Jacky le rappelle à l'ordre:

    -On ne bivouaque pas mon père il s'agit de pas laisser de traces.

    Ce cher Jacky a tout prévu, nous portons combinaisons, sur-chaussures, fausses semelles et capuche étanche. 

    -Bon à vous de jouer! Dit-il à l'adresse de Maître Bourmous et de moi-mâme toujours désignés d'office eu-égard à notre peu d'ancienneté dans le grade le plus modeste, nous ne sommes pas même encore au bureau directeur des Joyeux Autonômes du Beaufinois qui au total ne compte que cinq adhérents c'est dire.

    -Et n'oubliez pas on coupe le grosse tresse rouge du haut et surtout pas la grosse tresse bleue du bas et on pense à amorcer l'enfumeur.

    L'enfumeur c'est une vieille recette de passionaria qu’il tient de José Bové avec qui il est resté enfermé dans les toilettes d’un Mac Donald plus de trois jours et dont il a gardé un souvenir ébloui, je disais l’enfumeur donc est une sorte de bombe à gaz bricolée avec force lessives enzymatiques et anti-nucléases genre Bonux et tout un tas d'autres bonnes choses qui dégradent les possibles traces ADN et enrhûment définitivement les pandores, fussent-ils breveté psychologue selon Jacky qui par goût de la farce sémera  en sus quelques poils de cul allogénes sur les lieux .

    -Mais d'où viennent-ils mon cher Jacky et surtout de qui?

    -Ah on les a pris à la source, je les ai par Maïtresse Josy.

    -Diantre elle officie toujours au chef-lieu.

    Je l'ai connue, dans le temps, mon jeune temps, une nature, un tempérament cette Josy et le souci du travail bien fait.

    -Elle m'a refilé des extraits intîmes, pour ainsi dire des "condensés" du député-maire, du colonel de la brigade de gendarmerie et de quelques autres personnalités "qualifiées autant que représentatives" on va rigoler.

    Sur ce que quoi Voualtère Brummeliche (même le dimanche) force la porte de fer et coupe les circuit de protection et de surveillance pendant que le Père Prosper-Théobald nous bénit d'abondance.

    Nous voilà avec Bourmous dans le batîment, des fils électriques ce n'est pas ce qui manque, il y en a partout.

    Je laisse faire mon compagnon qui a toujours eu une bonne mémoire, on ne naît pas notaire par hasard.

    -Tiens-moi ça tu veux La Guenuche pendant que je prends les tenailles.

    J'avise une grosse tresse verte par le milieu.

    -Tu es bien sûr que c'est la grosse tresse bleue d'en bas qu'il a dit de couper et pas la grosse tresse verte du milieu?

    -Ben tiens, aussi sûr que je suis Maître Bourmous fils de Maître Bourmous! Proclâme-t-il fiérement à ma face interrogative.

    Il agite ses tenailles et cela fait:

    -Shhhlooouuupspaooouffcht!

    Et nous restons soudés ensemble traversé par une vibration puissante et vraiment dépaysante qui nous immobilise et semble nous vider de toute intimité.

    Heureusement Jacky Chombard vient aux nouvelles et nous dégage adroitement de ce champ électrique sans doute funeste à long terme pour notre métabolisme:

    -Alors ça va? Vous êtes bien sûr que ça va? Vous venez quand même de vous prendre quelque chose comme 80000 volts.

    La secousse nous a secoués c'est certain et quelque peu transformés.

    Phénomêne étonnant nos cheveux et poils roidis, fondus et durcis par la décharge électrique ont transpercé nos capuches de plastique et en partie haute nous ressemblons à des oursins fraichement pêchés, plus déplaisant encore en partie basse nous bandons ... des doigts de pied, ils sont étonnament relevés et tendus à l'extrême, c'est surprenant à voir ce priapisme pédique mais très gênant pour marcher:

    -Mais qu'est-ce que vous avez foutus...

    -Oouupfsss! On ne sait plus! Marmonne Maître Bourmous confus et plus tellement assuré de sa filiation non plus que de son existence terrestre.

    -C'est raté! Déplorai-je.

    -Raté, tu rigoles Monseigneur, regardez plutôt.

    La vallée est dans le noir, au moins jusqu'au chef-lieu.

    Sur ce la bombe explose avec une belle éloquence et rase très proprement le bâtiment.

    -J'ai dû foirer un peu les proportions de Perchlopermangazoate de Turlubenzéne!

    -La prochaine fois demandez donc à mon maître de chais de vous renseigner là-dessus, il est incollable en chimie amusante.

    Nous redescendons bras dessus bras dessous Maître Bourmous et moi vers la vallée avec de  grandes difficultés à cause de nos  satanés doigts de pied en érection sans compter que l'on pique, c'est effrayant.

    (à suivre...) 

     

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