• Apparitions
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>De notre envoyé spécial à Perpignan
    <o:p> </o:p>Deux jeunes bergers qui étaient en train de soulager des besoins naturels ont déclaré avoir vu hier soir sur les bords de la Départementale 85 à quelques centaines de mètres du village de Blozusc le Haut une dame en blanc leur apparaître, vision surnaturelle, selon leurs témoignages :
    -Putain elle était tout en blanc et elle irradiait con qu'on y voyait pas le bout de sa queue avec Titien j'y ai dit vé là regarde oh con ! Titien  il a regardé et même qu'il s'en aye mis partout ! »
    La figure souriante et toute irradiante de la dame en blanc leur a annoncé qu'ils étaient porteurs d'un grand espoir, qu'ils devaient être bien sages et qu'il ne faudrait pas se tromper bientôt dans les papiers et que tout irait tellement mieux comme ça et qu'on était de bien braves gens. Message qui demeure en partie incompréhensible .
    Titien Pelladou interrogé aurait déclaré que très vite la figure souriante s'était durcie et elle aurait ajouté : « Bon alors c'est fini, on va pas y passer la nuit non plus! Eteins ces phares ou on aura plus de batterie et puis remue-toi quoi ! Si tu bouffais pas autant aussi !» et une voix fluette aurait répondu venant de l'autre côté de la route :
    -Mais ma Ségougnette je fais ce que je peux  Puf ! Puf ! mais les deux autres aussi y pourraient peut-être m'aider plutôt que de graisser leurs flingues! 
    - Ah non nous on est là que pour la sécurité la mécanique on s'en occupe pas c'est pas dans la convention collective! 
    Le soir à Perpignan la dame en blanc serait à nouveau apparue à 2500 fonctionnaires  émerveillés réunis au Palais des Sports.
    H. Emmanuelli que l'on avait traîné sur place a déclaré : la c... crédulité a encore de beaux jours devant elle dans ce foutu pays ! 
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • Demain j'arrête de péter! 2/2 by Lofti Benayak

    C'est passionnant les éponges ! On imagine pas mais c'est d'une richesse intellectuelle insoupçonnable, et j'ai passé avec bonheur et ravissement ces quinze jours à les scolariser, en anglais non sous-titré bien entendu, c'était un programme mondiale de l'Unicef sous-traité par les associations locales dans chaque pays, on dit beaucoup de mal de ces organismes internationaux mais c'était bien la preuve qu'ils sont souvent utiles et nécessaires !

     

    Tout de suite d'ailleurs l'un des animateurs en charge des « Schoolars and Educachionales programs  for the Western-center Europa Zone » a remarqué mon travail et m'a proposé de réapprendre à voler à des bengalis qui avaient été blessés ou momentanément handicapés, j'ai accepté vous pensez bien  rapport à mes sereins que cette salope m'avait serinés, je battais déjà des ailes de joie et contentement mais en fait c'était un programme de réinsertion d'immigrés clandestins... pardon je veux dire de « sans papiers » en provenance du Bengale qui avaient eu quelques problèmes judiciaires et auxquels il fallait bien trouver un moyen de subsistance et comme ils ne savaient faire que cela : le vol à l'étalage ou à la roulotte et que je m'étais engagé un peu à la légère auprès de l'animateur je les ai encadrés pendant quinze jours, enfin encadré c'est un bien grand mot, j'ai été arrêté cinq fois par des vigiles de grande surface, les bengalis bourraient mon sac à dos de cycliste de curry avant de s'évaporer et j'ai quand même passé trois jours en garde à vue au commissariat de Bezons :

    -... des récidivistes comme toi on a jamais vu ça, t'es vraiment le roi des nuls ! Se faire pécho trois fois de suite au rayon produits exotiques ! Qu'est-ce que t'allais foutre aux produits exotiques !

    J'ai bien tenté d'expliquer à l'inspecteur que c'était dans le cadre d'un programme transnational de réinsertion des...

     

    -Oh ta gueule tu nous enrhumes avec tes conneries ! Allez tires-toi et qu'on te revoye plus sans ça c'est la comparution directe !

     

    Les bengalis eux ils ne se sont pas fait prendre une seule fois, ils n'avaient vraiment pas besoin de moi pour voler de leurs propres ailes si j'ose dire.
     Le 16 je suis retourné à l'assoç « Sauvons (nous aussi) la planète ! J'étais surtout impatient de revoir Luzita la fille portugaise très sympa .
    Si bien que je suis arrivé en avance  et Jean-Patrick travaillait encore, il était en compagnie des deux mécanos rigolards de la dernière fois, ils avaient la tête sous le capot d'un énorme 4X4 jaune avec plein de stickers publicitaires collés un peu partout et en gros au dessus de l'immense pare soleil bleu autocollant marqué: Jean-Patrick Pigeot Votre concessionnaire Toyoku à Bagnolet. Et du slogan de la marque : My Toyoku is... at the garage!  Le logo de l'assoç.  
    -Ah tiens salut mon gars comment ça va depuis la dernière fois !Alors qu'est-ce t'en penses ça a de la gueule non ! 458 chevaux double pont glissant  avec transpondeur à membrane sur chaque roue, pot réticulé à double circulation inversée et...
    Ce crétin-là préparait le Paris-Dakar, sur son cageot à roulettes tout était en double, (dans le désert il y a pas beaucoup d'épiceries !) il en était aux double pare-soleil à polarisation variable quand je lui ai demandé :
    -Tu es sûr que c'est en adéquation avec les buts d'une association écologiste ?
    -Tu rigoles elle marche au jus de betterave et à la farine de millet et puis il y a la démarche humanitaire: on leur laisse gratuitement nos vieux pneus et l'huile de vidange avec ça ils ont de quoi se faire des salades pendant trois siècles. 
    On jugera de la qualité de l'éthique écologiste du bonhomme, j'allais lui en faire la remarque quand un énorme machin sur roues passa la porte du garage, à côté de cet engin la bagnole à Jean Pat. ressemblait à une trottinette, vrai il n'y manquait qu'une tourelle !
    Le tankiste n'a pas fait attention à mon vélo et il l'a complètement aplati.
    -Quel con non mais ça va pas ! Mais il est complètement con ce mec !
    J'étais furieux, j'ai ouvert la porte, je risquais pas de l'arracher elle devait bien peser une tonne. Et Nicolas Mulot, le présentateur vedette de T.F.Huns, chef du rayon écologie industrielle sur la chaîne, en descendit. Je restais  abasourdi, je ratais aucune de ses émissions Ouchouaïaï (tchica-tchic !). Je dois dire qu'il était mieux qu'à la tévé, plus grand surtout (il faut dire que j'ai qu'une 36 cm) il portait un manteau long en loup de Sibérie « Equitabeule Trade », une Rolex Oyster Platinum « Max Havelaar ». Il retira ses lunettes Ray-Ban « No child worker » et me tendit, éthiquement s'entend, ses clefs de bagnole:
    -Tu peux voir à l'arrière mon gars il y a comme un bruit.
    Il me prenait pour un mécano du garage, mais je pense pas que les mécanos de Jean-Patrick auraient pu seulement ouvrir le capot de son 4X4 Béhemvé à pile atomique Hybrid: jus de chouquette/ mangue à 80 patates.
    -Oh Nicolas tu es déjà là, ah vrai c'est gentil à toi d'être venu ! On est tous ‘achement honoré !
    Jean-Pat embrassa la vedette et il eut la gentillesse de me présenter à lui :
    -Je te présente « notre cotisant ».
    -Ah ouais quand même c'est Josy qui doit être contente... bon pour la réunion on fait ça rapide hein, j'ai pris que dix caisses ça devrait aller pour ce soir, s'il y a des commandes c'est Marita qui s'en occupera.  
    Marita ça devait être la fille qui  pendant ce temps-là débarquait du matériel du coffre arrière. Une cap-verdienne mais « Stagiaire sous payed and non immatriculed» évidemment, on rigole pas avec l'éthique à la tévé. 
    La réunion s'est très bien passée, il faut dire que la salle était pleine, normal tout le monde voulait voir Nicolas Mulot, un pipole en chair et en os, il a signé des autographes et puis il a commencé à parler de l'écologie et comment on était tous des salauds et que nos petits enfants nous gerberaient tout dré sur la gueule, à ce moment l'ex-colonel ex scout est sorti furieux :
    -Il manquerait plus que ça et le respect alors !
    Tout le monde l'a hué, vrai on se serait cru à la Tévé sur T.F.Huns dans une émission de lynchage de seconde partie de soirée genre Julien Courbette (chef du rayon con-sots-mateurs).

     

    Mais heureusement le Nicolas Mulot il l'avait la solution!  Il l'a sorti de l'une des boîtes, c'était le filtre rectal individuel à particules Michoubichi TDC 520. Et là-dessus il nous faisait 40 % de réduction ce qui faisait qu'il coûtait plus que 7999 Teuros payable en 24 mensualités.
    Tout le monde a dit j'en veux z'un et il a pris sur l'oreille son crayon « No wood deforestation » et il a noté  les commandes.
    Moi, j'ai fait comme tout le monde, une fois de plus.
     

     

     Depuis que je suis équipé je culpabilise moins et j'ai vraiment l'impression de participer pleinement au sauvetage de la galaxie et des environs, il y a qu'un truc qui est un peu gênant c'est le bruit de Stuka en piqué que je fais quand j'ai bouffé trop de féculents. J'en ai parlé à Jean-Patrick qui s'occupe du service après vente mais il m'a dit que c'était normal rapport à l'extracteur à ailettes à double compensateur intégré.
    J'avais plus de vélo et j'ai acheté une Toyoku Marvellosa TDGIPX foules opchionnes vert pomme série limitée Ouchouaïaï (tchica-tchic!), il faut dire que Jean-Pat m'a fait un prix vachement intéressant payable en 96 mensualités. J'en suis content j'ai pas eu de problèmes jusqu'à présent à part le pont arrière qui est passé à l'avant dans un tournant et le fait que chaque fois que je mets le chauffage le hayon à l'arrière s'envole mais Jean-Pat m'a dit que c'était normal :
    -T'inquiétes pas t'es dans la moyenne.
    La moyenne des quoi ?
    Avec Luizita ça s'est très bien passé pendant 4 mois, je pensais qu'on allait se marier et puis un soir en arrivant chez moi j'ai découvert qu'elle était partie... elle avait même emporté le carrelage... pas à dire y sont travailleurs ces portugais !  

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  •  Demain j'arrête de péter.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    C'est un collègue de l'Agence de Com. où je bosse comme sub-senior graduate media planner (sous-rédacteur de troisiéme classe quoi ! Note du Traducteur) qui m'a  fait connaître  l'association « Sauvons (nous aussi) la planète ! »  A l'époque ça allait pas trop bien dans ma vie, ma copine était partie en emportant ma moquette et après avoir enfermé mes sereins dans le micro-ondes et mis le bouton sur décongélation, on imagine dans quel état je les avais retrouvés, ce que les femmes peuvent être cruels quand même ! Bref j'avais envie de retrouver le contact avec la nature, pas la vraie, la campagne c'est bien trop loin et ça pue tout de suite, non l'autre celle qu'on voit dans les publicités à la tévé ou dans les émissions de Nicolas Mulot sur T.F.Huns : la Transmanie septentrionale, les îles Samhfécië ou les plaines herbeuses du Bréjnevkistan orientale, des trucs lointains et qui nous ressemblent pas, d'ailleurs c'est cette nature là qui est menacée par l'effet de serre et tout ces trucs, l'autre la salope : le Bas Berry ou la Haute Beauce pétainiste elle s'en tirera toujours et les ploucs toucheront toujours plus de subventions.
    Quand même je la regrettais bien ma moquette, la prochaine fois que je tombe amoureux je fais installer un parquet ou mieux du carrelage, elle sera bien emmerdée la salope !<o:p> </o:p>


    La première réunion s'est passée dans un garage, ça m'a étonné aussi un peu mais le président de l'association Jean-Patrick est concessionnaire Toyoku (une marque coréenne ou malaise je crois) à Bagnolet et c'était plus commode pour lui et sa dame, Josy, qui est comptable (du garage) et vice-présidente (de l'assoç) et s'occupe des finances. On s'est tous présenté, on était onze, mon copain n'avait pas pu venir. Ce qui m'a un peu surpris aussi c'est la présence des deux mécanos rigolards en bleu tachés et les mains pleines de cambouis .



     On était onze mais il n'y en avait qu'un qui causait : un vieux con, presque centenaire, un ex-colonel ex-scout qui a expliqué qu'il avait toujours été écolo, qu'il avait commencé avant guerre chez les scouts et continuait pendant la guerre dans les chantiers de jeunesse avec le Maréchal qui était à fond pour ces trucs là et le retour à la terre,  j'ai voulu protester rapport « aux heures sombres » qu'on cause à la tévé et au devoir de mémoire et tout ça... mais Jean-Patrick qui voulait qu'on l'appelle Jean-Pat m'a pas donné la parole et le vieux con  a conclu en disant:


    -Croyez-moi mes enfants. C'est à ça qu'on reconnaît un imbécile: il va toujours au plus vaste et j'ajouterais maintenant qu'avec la démocratisation du transport aérien et tout ce genre de choses, plus le type est con plus il ira loin. Moi-mâme qui suis un ancien touriste routier de la Coloniale j'ai fait la Cyrénaïque, le Garigliano, l'indo et l'algérie, quand je vais chez mon boucher (je vous rassure c'est juste à côté) c'est un sacré déploiement et d'entendre sinon d'écouter tous ces trous du cul fonctionnaire ou cadre du tertiaire détailler leurs vacances au Tibet ou sur la Cordillère des Andes, vrai ça fait du tort aux explorateurs et à l'idée même de voyage et je n'ai qu'un conseil à vous donner : restez chez vous la France est assez belle, une vie ne suffirait pas à la voir toute.
      J'ai levé le doigt après de telles paroles dignes des heures les plus noires de... Jean-Pierre Pernaut et j'ai proposé l'exclusion du colonel scout de notre association.
    -Attends bonhomme on est pas chez les cocos dans une cellule du PC, c'est pas le premier qui dénonce son voisin qui a forcément raison. A dit notre chef décidément un peu trop chef.<o:p> </o:p> 
     

    La fille qui était à côté de moi m'a expliqué pendant la pause (un des clients du garage ramenait en la poussant sa bagnole toute neuve qui marchait déjà plus du tout et il faisait un foin terrible. C'est de la merde ces bagnoles malaises !) que le colonel était le grand oncle de la vice présidente et que donc il vice-présidait un peu lui aussi.
    Là j'ai bien failli quitter l'assoç mais comme j'avais déjà payé ma cotise (50 teuros quand même) j'ai renoncé et puis la fille  à côté était sympa, elle travaillait dans l'intérim, elle était intermittente je crois.
    Jean-Patrick est revenu, il était pas content, il mesure pas loin d'un mètre 90, il fait bien ses 100 kilogs et avec ses cheveux en brosse on n'a pas tellement envie de lui chercher des ennuis.
    -Bon j'ai décroché une subv du ConsGén mais il faudrait participer à un programme d'alphabétisation des éponges en baie de Seine est-ce que quelqu'un pourrait s'en charger ?
    Comme un con pour me faire bien voir de la fille sympa j'ai re-levé le doigt.
    -Okay je t'envoie le dossier, c'est ton adresse ça : 23 rue Eddy Merckx dans le 5°?  Bon on fait ça transparent et démocratique c'est pour le P.V de la réunion, quelqu'un a quelque chose à dire ?
    Je voulais briller et puis j'étais quand même concerné rapport aux 50 teuros de cotise et j'ai re-re-relevé le doigt :
    -Oui... moi. N'est ce pas un peu réducteur comme programme : « Sauvons ( nous aussi ) la planète ! », je propose : « Sauvons le système solaire ! »
    -A onze tu veux faire ça à onze ?
    -Ben... justement on pourrait ajouter : ensemble ! pour l'effet d'entraînement.
    - On n'est pas à Carrefour non plus. On n'est pas là pour faire de la marge sur les sacs plastiques en culpabilisant le troupeau ! Jean-Claude tu voulais dire quéque chose ?
    -Moi non j'attends juste l'apéro.
    Jean-Claude c'est son préféré, c'est le patron de l'armurerie à côté du garage m'a expliqué la fille sympa, (je croyais que c'était interdit les armureries ? En tout cas ça devrait l'être ! Ouais on me dira il y a quand même des chasseurs qui... que... mais qu'est-ce qu'ils font les chasseurs sinon tuer des oiseaux qui leur ont rien fait... ouais à ce compte y faudrait aussi interdire les micro-ondes !) c'est aussi un gros type pas sympa avec les cheveux courts et qui fume tout le temps des cigarillos alors forcément ça pue dans le bureau.
    -Oh le con t'as raison l'apéro, Josy tu nous sers l'apéro.
    A ce moment un type est entré dans le bureau, il avait la tête toute noire et les cheveux brûlés et un bout de tableau de bord incrusté dans le front. D'après ce qu'on a compris son airbag s'était déclenché pendant qu'il réglait son rétroviseur électroluminescent à visée nocturne et acquisition paramétrique (une option à 1500 teuros), ça l'avait sâlement secoué et il se souvenait plus trop bien de quel cosmodrome il avait décollé ?
    Jean-Patrick l'a évacué vers les sous sols en l'engueulant sévère :
    -Monsieur Bernachon si ça continue je vous vends plus d'auto.
    -Le rétro pif-tac-boum... le rétro... pas vu... pas comprus...
    Les Ricards sont arrivés et j'ai demandé une menthe à l'eau... sans colorants et si c'était possible d'arrêter de fumer.
    -Pourquoi t'es enceinte ? M'a demandé Jean-Pierre l'air mauvais.
    -Arrête ça J.C. notre ami vient de régler sa cotisation, il est nouveau et...
    -Il... il a payé...  il cotise pour de vrai ! Putain c'est Josy qui doit être contente. Y faut faire un vœu !
    Il a fait un clin d'œil à madame Josy, et un autre à Jean-Patrick et un troisième au colonel, et aussi un à chacun des deux mécanos qui se marraient.
    -Alors si monsieur cotise... ici le client est roi.
    Il a écrasé ostensiblement son cigarillo dans le cendrier avant d'ajouter :
    -Tu lui as pas encore refilé un de tes cercueils roulants quand même.
    -Arrête tu veux.
    J'ai re-re-re-relevé le doigt pour demander la parole, je tenais ma vengeance.
    -Quoi encore ? A dit Jean-Patrick.
    -Est-ce qu'il serait possible de savoir si les comptes de l'assoç sont déposés annuellement au greffe et s'il est possible d'en avoir une copie ?
    -Quoi qu'est-ce qu'ils ont mes comptes ! Ils sont pas beaux mes comptes ! S'est indigné Madame Josy qui était en train de souligner en s'appliquant et au crayon rouge son compte-rendu de la réunion.
    Avec son accent de Montpellier, son rouge à lèvre mauve fluo, ses bijoux sonores  et ses seins en obus elle était elle aussi impressionnante et j'ai préféré écraser le coup :
    -Non je disais ça pour... pour mieux faire connaissance et... tout ça quoi !
    -Bon alors la séance est levée, on se re-voit le 16 il y aura une petite surprise je pense. A conclu Jean-Patrick en se resservant un Ricard.
    Ce serait sans moi, j'étais bien décidé à ne pas revenir, Jean-Patrick m'a rattrapé par le bras pour me proposer de venir voir la petite dernière qu'il venait de toucher: une Toyoku Excellencis XGTDIS série limitée Barbie rose fluo :
    -C'est la bagnole de Josy, elle a pas 2000 bornes, je peux te faire un gros quéque chose dessus si ça t'intéresse. T'as pas de reprise en plus.
    -Non merci . Lui ai-je répondu un peu vivement.
    Avant d'ajouter en détachant mon vélo:
    -J'essaie d'être un écologiste responsable et de mettre mes actes en accord avec mes convictions !
    -T'as raison ... si tu veux je te reprends le vélo.
    J'étais déjà sorti.
    Devant le garage la fille sympa m'a rattrapé elle était elle aussi en vélo, on s'est fait la bise et elle m'a dit :
    -Bonne chance avec tes éponges et on se revoit le 16. Je m'appelle Luizita... papa est portugais. Ciao !



    Merde les éponges j'avais oublié cette connerie d'éponges à alphabétiser. (à suivre...)

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • Non il n'y a pas que les vaches qui pétent!


    Tous les plus grands trou du cul (Tarlouzan de Villepine, Jacques N'Chirac, Seccotine Régence ect...) sont déjà équipés de filtres individuels à particules Michoubichi !


    Faîtes commes les Pipoles devenez un trou du cul citoyen!


    Tous ensemble et avec tous les autres (mais sans moi) filtraparticulons!

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • *


    Le malheur c'est qu'on est resté plus longtemps que prévu, le bistrôt était fameux tout autant que la spécialité-maison: le chacal mort-né farci à l'infidéle, cuit dans son urine le tout servi avec une petite julienne de pois frais, ouais ‘dire aussi qu'on avait faim et soif et re-faim et que ça pouvait pas être plus dégueulasse que de l'intellectuel aux légumes du jardin, la vérité du produit ça compte népa? ‘faudra que j'écrive un guide gastronomique un jour...


    -Qu'est-ce qu'il y a comme dessert sinon? Je reprendrais bien encore un fruit... tiens le vendredi y font la choucroute de chameau, ça te plairait ça J.P ?
    -Parlez-moi un peu de vous. Vous êtes donc un enfant de la banlieue, un gosse des cités ? Jean-Mostaph n'est-ce pas emblématique d'un tiraillement entre deux cultures? La France vous a rejeté ? Votre famille a connu l'occupation française en Algérie? 
     


    On le laissait débloquer le journaleux, il y avait même pas besoin de répondre, lui répondre quoi ? Que j'étais un peu plus français que lui, moi le fils du Roi des Gaules, et puis il faisait son papier tout seul, on aurait dit un étudiant bachotant son examen de licence és lieux communs. C'était peut-être l'âge qui me venait, mais je lui pardonnais tout même sa couennerie bienveillante, mi-lâche, mi-méprisante.
    N'empêche que le temps passait, les serveurs s'étaient tirés les uns après les autres, après ça a été le tour du cuistôt et enfin la caissière est venue encaisser parce qu'elle avait à faire dans les montagnes et quand on est sorti, la ville était vide, Nasr-el-Bézons les jours de marché y doit pas y avoir loin de 120000 bédouins, là : nessuno, Pompéi après la seconde couche.



    Comme toutes ces villes-frontières du temps et des civilisations, rendez-vous de caravane, bâti de sable, de siécles et d'or, qui s'évaporent un beau matin sous l'ultîme menée d'un vent de sable, guichet fermé, comptoir condamné par décret d'un conquérant lui aussi de passage. 
    Cette fois c'était les américains et leurs alliés qui arrivaient, en  authentiques libérateurs bien sûr, mais les barbus, authentiques défenseurs de l'authentique foi occupant les abords de la ville, il n'était pas difficile de deviner l'authentique surchauffe à venir, d'ailleurs on pouvait entendre les avions qui se rapprochaient.
    Les techniciens sont partis les premiers soi-disant pour aller faire chauffer la Renault qui avait tendance à caler aux plus mauvais moments mais quand on est arrivé à leur suite, ils avaient disparus, les syndiqués.
    Le coup était bien joué et reconnaissons-le pas tellement blâmable, moi aussi je me serais volontiers débarrassé de Jean-Luc Leprofepte.


    -Ah les salauds ! A chialé le môme des actualités bassemeusiennes, tout retourné.
    -Allez arrive on a plus trop le temps !
    Et de fait le bombardement avait commencé, ils nous balançaient n'importe quoi de très, très haut,  de la mousse à raser défoliante (pour les barbus), des déchets atomiques en portions individuelles, ils nous ont même vidés leurs chiottes chimiques sur notre gueule à nous, en, y ajoutant quelques trucs pyrotechniques et détonants, la spécialité du chef sans doute,  dés qu'ils ont un nouveau jouet il faut qu'ils l'essayent sur la gueule de l'autre, les ricains, il faut croire qu'ils avaient touché une panoplie de petit chimiste à Noël parce que pendant quelque temps les nuits afghanes ont virés rudement bizarres, ça tenait de Dresde et des aurores boréales et surtout ça puait, mais ça puait... l'after-shave.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p> 
                                                                                                    
    Nous on a fui dans la montagne, le moyen de faire autrement.
    Au bout d'une semaine, on est tombé sur un campement de barbus, toujours hilares, malgré la campagne de libération en cours: « Smile you are bombing ! » il faut dire qu'ils étaient comme au spectacle, ils avaient réussi à rattraper les motards parisiens (sans doute que les infirmières suédoises s'étaient défendues, elles !) et ces cons-là pour les distraire et essayer de les faire penser à autre chose, étaient en train de leur passer tout leur numéro de fin d'année du gala de la P.P.
    Quand on a débarqué, ils en étaient à la pyramide humaine à moto, c'était vachement chouette jusqu'au moment où celui du milieu a accéléré son moulin, faisant écrouler l'éphémère monument à la poulaille parisienne, sous les cris désabusés de ses collégues, pour venir jusqu'à moi:
    -Tiens quand je vous ai vu ça m'a fait souvenir que j'avais un pli à vous remettre depuis quelque temps déjà. 
    Il a sorti une grande enveloppe de sa vareuse et me l'a donnée.
    Je l'ai ouverte: c'était les vœux de M. le Modique pour l'année nouvelle d'il y avait cinq ans: une photo de lui même mais celle-là était dédicacée : « A mon fils... presqu'unique. Avec mon meilleur souvenir. »
    Je l'ai empôchée vite fait mais j'avais bien envie de chialer, pourtant il s'était pas foulé le vieil empaffé, tout juste s'il se foutait pas de ma gueule.Là-dessus ça a été l'heure de la prière et pendant que tout le monde se tournait vers La Mecque, ce con de J.P, toujours bien rancardé pointait lui les babouches vers la Porte de Bagnolet, la nostalgie sans doute qui le tenait.
    On a passé quelques semaines dans la montagne avec les barbus et puis on s'est fait ramasser un matin par une patrouille de la police montée canadienne, sans doute venue disputer le championnat de seconde division de Bouzkachi ou chasser l'orignal, les tuniques rouges ont vite refilés les « maudits français » aux libérateurs américains.<o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    *


     Comme ça qu'on a été libéré nous aussi par les américains... et qu'on s'est retrouvé en cage avec le Mollah J.P et le môme, c'est pour lui que j'ai le plus de peine, il est pas prés d'arriver l'arriviste de la Basse-Meuse, bah il pourra toujours écrire un bouquin quand il sortira de là dans 147 années, il faut dire aussi qu'il étonne les  psycho-trucs étatsuniens, pourtant sympathiques, souriants ... et barbus (eux ils ont le droit), à défiler tout le temps dans sa petite courette en gueulant des trucs contre le Flan National.
    -Why Li Peng ? Il s'interrogent les socio-trucs.
    Ils en ont reconditionné quelques uns des « fanatics » comme ils disent mais lui ils ont renoncé à le dérouler, et ils le laissent  pétitionner contre la montée du fachisme et présenter tous les soirs son J.T citoyen  à dix-neuf heures douze devant la caméra qu'il a dans sa cellote, on en a chacun une qui nous filme en permanence, ce doit être ça la télé réalité qu'y causent partout.
     Moi j'ai bon moral, j'ai même la vue sur la mer quand Fridge l'énorme flic aux hormones se baisse pour péter un coup, au début ça les intriguait un peu la photo dédicacée de mon papa, la gueule leur disait quelque chose aux texans:


     -French actor ?  m'a demandé le mieux renseigné, au moins l'un des plus gradés, moi j'ai pas calé:

    -Yes french comic. 
     

    Pourtant jusque là les interrogatoires s'étaient plutôt bien passés, j'ai tout avoué... de ce que j'ignorais. A la fin je leur ai même lâché que c'était moi qui avait foutu le petit Gregory à la baille, mais y m'ont dit qu'y–z-en avaient assez pour que j'ai plus à m'inquiéter pour mes réservations de vacances jusqu'à l'été 2189, ouais pasqu'en plus y z'ont de l'humour les extra-terrestres. Il faut reconnaître quand même qu'ils mettent des gants... pour pas se tâcher, ils se permettent tout, mais avec le souci de l'hygiéne, normal vu qu'y causent à des pas humains, c'est pas le genre fair-play, vieille France: « Messieurs les angliches défouraillez les preums ! » Non eux ce qu'ils affectionnent c'est le technico-tactique, la saloperie usinée et bien boulonnée, leur côté prussman. 
     

    Pourtant avec le J.P ça a pas marché tous leurs trucs, les pilules multicolores, la lumière allumée en permanence, les chocs thermiques, les bons docteurs avec des sentîments en résine de synthése, vrai ils lui ont tout fait : la brouette vietcong, la savonnette cubaine, le campement apache, la Dresde inversée, la Nagasaki spéciale, tout, et ce con qui au début psalmodiait des versets du Coran, sur la fin il leur chantait à gueuler : « Montagne-Pyrénées » qu'on l'entendait dans tout le camp et que j'en chialais presque.<o:p> </o:p>  Moi bien entendu, je collaborais, c'est de famille diront les méchantes langues mais le moyen de faire autrement avec ces martiens-là, et puis depuis que j'avais reçu une lettre de Mauriac Raymond, j'avais bon espoir, il allait sur ses quatre-vingt dix balais mais il m'avait pas oublié et à ce qu'il m'écrivait sa Josette allait ouvrir un casa Mauriaco dans la base américaine à l'automne, c'était signé, je me disais que je l'aurais pour Noël ma mobylette, ils me l'a feraient passer boulon après boulon et le carburateur itou dans les hamburgers réglementaires mais je l'aurais et ciao bambini...<o:p> </o:p>

    ... Mais j'ai même pas eu à attendre, il faut croire que j'étais vachement bien nôté par les psycho-choses, les monos quoi, j'étais même un peu devenu leur chouchou, tellement qu'un matin il m'ont proposé en récompense sans doute parce qu'ils avaient plus de chouine-gone à lancer aux animaux du zoo, un poste de ministre dans le futur gouvernement provisoire français d'après la libération, ouais parce qu'ils s'étaient mis en tête de libérer la France, ils m'ont demandé ce que c'était ma spécialité de quand j'étais à l'école, alors j'ai menti, j'ai dit la gynastique et aussi sec y m'ont nommé à la Jeunesse et z'aux Sports.

    -Ah le con  j'aurais dit le calcul j'avais le Budget !

    Quand même c'est papa qui aurait été fier, j'étais z'ému.


     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • On recherche des dessinateurs masos, pas trop formatés, avec un joli trait pour illustrer nouvelles, romans et sîtes, emploi instable, mal payé (...et encore pas souvent! Toi Momo on t'a rien demandé!) potentiellement dangereux (fichage gratuit aux R.G.) S'adresser Maîtresse Helga... 'pas ça: editeur@lurbaine.net . Joindre C.V. des deux derniers siécles passés sur terre, mot des parents, certificat de votre logeuse, lettre de motivation 'achement motivée. Etre capable de se recoudre tout seul un quadriceps déchiqueté pendant un raid aérien tout en continuant de converser en fluent english serait un plus apprécié. Mobile géographiquement (aujourd'hui Paris demain... Fresnes ou les Baumettes.)
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • Seccotine Régence... pardon Ségoléne Royal bientôt sacrée au PS ce sera : Séssé Impératrice... des dindes.
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • *

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Au matin quand je me suis réveillé, le Vieux Bob souriait toujours en me regardant, je lui ai dit bonjour, j'ai écarté les bras et sa tête a roulé jusques aux pieds de J.P qui était en train de s'arranger la barbe avec un rasoir de bonne femme de quarante centimètres de long qu'il avait acheté au bazar avant le départ. Lui aussi était de bonne humeur.


    -Putain le con... mais c'est pas vrai... mais qu'est-ce tu as fait espéce d'enfoiré ! Je lui ai gueulé.


    -Je crois que ton ami s'est rasé d'un peu trop prés ce matin. Voilà ce que c'est d'insulter le prophête.

    <o:p> </o:p>

     Il était très satisfait de lui le gros bœuf, n'empêche qu'à midi passé il y avait toujours rien à bouffer, parce que les racines comestibles cette grosse truffe était bien infoutue de les trouver.


    Au soir il a plus tenu et il a foutu le Vieux Bob à la brôche, j'en ai pas repris, d'abord ça me faisait peine de bouffer celui qui était en quelque sorte mon second père nourricier et puis il était encore plus sec que de l'intellectuel.


    J.P lui en a rôté de satisfaction, mais il a fait des bruits toute la nuit, preuve que le Vieux Bob passait pas, sa vengeance au végétarien.

    <o:p> </o:p>

    *

    <o:p> </o:p>

    Il nous a fallu encore deux jours pour arriver en vue de Nasr-el-Bézons, on était sur l'A.7, là-bas les autoroutes sont plus  larges que chez nous parce qu'elles sont en sable, qu'elles commencent dans le désert, finissent dans le désert en empiétant largement sur le désert, mais elles sont pas gratuites, il y a des péages mobiles, chaque chef de guerre a des petites cahutes sur roulettes qu'ils transportent d'un coin à l'autre du pays et les plus riches ont des grosses cahutes sur chenilles et à tourelles avec quoi ils pratiquent le péage sur le péage.


    Il y avait une file de bagnoles de deux kilométres de long qui sortait de la ville.


    -Tiens c'est marrant à dit l'anthropophage, on dirait une bagnole de la télé française.


    On s'est apprôché c'était bien des mecs de FR 3 Basse-Meuse, c'était même écrit dessus, su' la bagnole et aussi su' la gueule.


    -Qu'est-ce que je mets sur la note de frais pour le péage Jeannot ?


    -Attends de savoir combien y vont demander Robert.


    -Tu sais bien que les notes de frais ça s'improvise pas au dernier moment. Et p'is si on le fait pas dans l'inspiration après c'est n'importe quoi.


    Encore un artiste, ça me faisait quand même plaisir de les voir ces cons-là.


    On s'est présenté sans trop insister sur les identités, on a dit qu'on était belge de Namur.


    -Tiens j'ai de la famille à Namur... enfin tout à côté... A remarqué l'orfèvre en déplacement.


    -Tout à côté... nous on est d'un peu plus loin. Qu'est-ce que vous faîtes là ?


    -Eh ben on couvre miss Basse-Meuse... Aaargh ! Aargh ! Enfin elle c'est plutôt des noix qu'elle est basse. Non je rigole, cette conne a voulu se faire mousser en montant un convoi humanitaire pour les femmes afghannes et on s'est retrouvé pris dans le blot, un mois qu'on est là... et qu'on l'a pas revue, elle doit être en train de soulager les populations... militaires du coin, et ces salauds de parisiens veulent pas nous rapatrier, y disent que puisqu'on est sur place on a qu'à couvrir la guerre côté américain. Ah ça va leur coûter un max à ces cons-là !


    -Les américains qu'est-ce qu'ils ont à foutre là-dedans ?


    -Ah ben dîtes donc vous comme belges vous vous posez là ! Tu les entends Robert ?


    Ils nous ont tout espliqué des événements récents. J.P était tout content: avoir battu les ricains chez eux en match d'ouverture de la fin du monde c'était quand même quelque chose !


    A ce moment il est passé à toute vibrure un camion plein de blondes, des chouettes, bien roses et joufflues en blouse blanches et juste après une escouade de motards, des parisiens, mes préférés et enfin en voiture balai trois Toyota surchargés de barbus hilares montés léger en  20 mm court.


    -Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est la guerre mondiale ?


    -Même pas, la guerre internationale, c'est la guerre mondiale mais en matinée scolaire, y a pas toute la troupe. Chacun donne ce qu'il peut, le gouvernement suédois a refilé un lot d'infirmières et depuis qu'elles sont là, elles en ont vu du pays les petites, dés qu'elles arrivent dans un chef-lieu, elles ont tous les mâles du cru qui leur prennent le train et elles sont obligés d'évacuer la position. Nous on a d'abord envoyé une cellule de soutien  psychologique avec une section de psychologues pour évacuer le vécu traumatique mais le député-émir de Nasr-El-Bézons a dénoncé la montée du centrisme, les a pécho aussi sec et revendus à un chef de tribu et en ce moment ils sont en soldes sur le marché central de Karachi si ça vous intéresse vous pouvez avoir le lot à moitié prix... ouais moi ce que j'en dis... c'est vrai que c'est pas tellement tentant... après ça on a donné ce qu'y nous restait en magasin: une escadrille de motards parisiens... ‘tention v'là l'aut' !


    « L'aut » était le journaleux qui allait avec eux, un jeune con  modèle standard numéro de série 01258745877978S bien décidé à faire carrière à l'antenne dans la jeunesse et la conscience morale.


    -Bonjour Jean-Luc Leprofepte de FR3 Basse-Meuse, je pourrais vous interviewer ?


    -Attendez vous pouvez répéter ça ! A gueulé J.P qui avait mal compris et sorti son ya taille adulte.


    -Leprofepte c'est mon nom, mon identité... euh mon état-civil si vous préférez... vous préférez...


    Il était pas rassuré par the Swinging Mollah. Avec sa barbe hantée qui lui descendait jusqu'aux genoux, sa maigreur nerveuse, convulsive, agitée de tics et ses yeux querelleurs il faut reconnaître qu'il était pas rassurant.


    -Vous pouvez m'appeller Jean-Luc.


    -Ben tiens ça me ferait mal. A conclu J.P pas tellement calmé.


    -Vous savez on a trop rien à dire, vous avez vu on est pas au courant, on était paumé dans les montagnes depuis deux mois et même avant... par contre si vous auriez de quoi boire et bouffer ? J'ai demandé.


    -Mais bien sûr. Je vous invite, on trouvera bien un bistrôt dans la ville...


    -Eh minute Jean-‘ul...


    -Arrêtez de m'appeler comme ça ! Les beauferies ça suffit maintenant !


    -Tout ce que tu voudras mais on a pas envie de se faire prendre aux pattes, il y a des mouvements de troupe d'annoncé et...


    -On restera pas longtemps.   (Suite et fin au prochain numéro...)

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • ... et Nabotléon Sarkopéte chantait: ... avec mes petits radars j'avais l'air d'un c... ma mère... avec mes petits radars j'avais l'air d'un c... maman!
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires